Trois éléments reliés entre eux
A l’origine d’un processus suicidaire, on observe trois éléments reliés entre eux :
● un événement ou une série d’événements de vie stressants, perçus ou vécus comme une menace, créant un état de vulnérabilité,
● des mécanismes naturels adéquats qui ne fonctionnent plus et placent la personne dans l’incapacité de faire face à la situation,
● un événement déclencheur qui achève de le précipiter dans la crise.
En principe, l'individu se trouve la plupart du temps dans un état de relatif bien-être, mais certains événements de la vie peuvent venir menacer cet équilibre. Lorsqu'il est soumis à des événements stressants, les mécanismes d'adaptation acquis au fil du temps et des expériences (capacités à faire face) permettent de maintenir un état d'équilibre et d'éviter la crise (les facteurs de protection, tels l'estime de soi et le support social facilitent ces capacités à faire face). Toute crise n’est donc pas nécessairement dévastatrice, mais tout passage à l’acte suicidaire suppose la traversée d’une crise, plus ou moins visible, plus ou moins longue (elle peut durer de quelques minutes à plusieurs mois, voire plusieurs années).
Par contre, il est des situations où les mécanismes d'adaptation ne sont pas suffisants ou ne sont pas assez développés (moins de mécanismes d'adaptation possibles c'est à dire moins de solutions envisageables). Cette perte de capacité à faire face va mettre l'individu en situation de faiblesse (la présence de facteurs prédisposants tels la dépression ou les troubles mentaux va amplifier cette negozio cosplay situation de faiblesse). L'individu va donc voir sa tension interne augmenter et va se retrouver confronté à un ensemble d'émotions négatives (tels la baisse de l'estime de soi, la tristesse, les sentiments d'inutilité, de dévalorisation, etc.). On dit alors que l'individu est en « crise psychique ». À ce stade, la réalité s'altère et les problèmes semblent insurmontables (les facteurs de contribution comme l'alcoolisme et la toxicomanie vont amplifier le phénomène), l'individu glisse un peu plus dans la confusion émotive et la désorganisation.
