L'approche dynamique
Il y a dans cette approche une notion de « continuum intégratif », c'est-à-dire que chacun de ces facteurs est en interrelation complexe et dynamique. On distingue 4 types de facteurs considérés.
« une porte ouverte à la vulnérabilité»
Se situant dans une approche d'interrelation complexe et dynamique, ces facteurs de prédisposition constituent donc des éléments pouvant contribuer, dans certaines circonstances, à favoriser un passage à l'acte suicidaire sous l'influence de facteurs précipitants.
Il peut s'agir du fait d'avoir déjà fait une tentative de suicide et/ou d'avoir des antécédents de suicides et/ou de tentatives de suicide dans l'entourage proche ; d'avoir subi au cours de sa vie des pertes parentales précoces, des carences affectives, des violences, de la maltraitance ou des sévices ; de souffrir d'alcoolisme et/ou de toxicomanie ; d'avoir des antécédents de maladies mentales, dont une dépression, un trouble bipolaire, la schizophrénie ou un trouble de la personnalité limite.
Notons que de ces maladies mentales, c'est le plus souvent la dépression qui est incriminée. Toutefois cela ne signifie pas que toutes les personnes dépressives soient suicidaires.
« l'exacerbation des risques existants »
Les facteurs de contribution accroissent l'exposition de la personne aux facteurs de prédisposition.
Ceux-ci peuvent comprendre la maladie physique, les comportements de prise de risque, la consommation d'alcool et/ou de drogues, les problèmes d'identité sexuelle, l'isolement social, l'instabilité familiale, le suicide d'un proche et/ou l'incapacité à faire face aux situations problématiques.
« la goutte qui fait déborder le vase »
On appelle facteurs précipitants des circonstances qui précèdent de peu le passage à l'acte.
Il s'agit parfois d'événements anodins mais qui
fake rolex watches revêtent une importance d'autant plus grande pour la personne qu'ils réactualisent, à un moment donné, des problématiques liées au passé. Une fois de plus, la présence de certains facteurs de prédisposition et de contribution vont plus ou moins interagir avec ces facteurs précipitants.
Il s'agit essentiellement de faits de vie négatifs, tels un conflit interpersonnel, une humiliation, une séparation, la perte d'un statut social, ou un échec. Ces évènements constituent des événements stressants induisant une grande souffrance psychique que l'individu ne parvient pas à surmonter.
« la réduction du risque »
Les facteurs de protection sont ceux qui diminuent le risque de comportement suicidaire.
Citons comme exemples : l'adaptation personnelle, la tolérance à la frustration, la maîtrise de soi, la bonne estime de soi, avoir la capacité de faire face aux situations, avoir des comportements de recherche d'aide ou adaptés à la situation, avoir des attentes positives pour l'avenir, avoir le sens de l'humour, jouir d'un certain bien-être affectif ainsi que différentes sources de plaisirs gratifiants, avoir un soutien familial et social de bonne qualité, avoir des enfants, appartenir à un groupe, avoir des relations amicales diversifiées, participer à des activités communes, avoir un bon sommeil et un régime alimentaire équilibré, vivre dans un environnement exempt de drogues et exempt de moyens létaux.